Roquecor, Ruppe Cornu de son nom au temps jadis, atteste de la présence des Celtes. Étymologiquement, Roque, de l’occitan Roca, désigne un château construit sur une butte et Cor, du latin Cornu, signifie pointu.
On comprend, par sa toponymie, sa position maîtresse. Perché sur un piton rocheux surplombant la vallée de la Petite Séoune, Roquecor surveillait les voies conduisant du Quercy à l’Agenais et de la vallée du Lot à celle de la Garonne.
Donjon du XIXe
Quel est donc ce curieux donjon ? Fabriqué de toutes pièces au XIXe siècle, il abrite la Mairie. Ses constructeurs l’ont voulu plus haut que l’église du village reconstruite à la même époque. Querelles de clochers…
Églises et chapelles romanes
Étonnante encore, cette forte concentration d’églises et chapelles romanes, plus particulièrement autour de Montaigu-de-Quercy et de Roquecor. Deux circuits établis, diffusés par l’Office de Tourisme de Montaigu-de-Quercy, permettent de les découvrir et d’en obtenir les clés. À Roquecor, ne manquez pas Saint-Martin, Le Claux et les vestiges de Saint-Julien de Couyssels.
Site troglodytique
Unique ! Au détour du chemin de ronde, le site troglodytique » Lou Roc des Nobis » où légende et histoire cohabitent toujours.
Un mariage médiéval se tenait sous les remparts du château, la fête battait son plein, avec force chants et pintes, quand tout à coup, dans un fracas effroyable, un énorme rocher se détacha de la falaise et engloutit à jamais les jeunes époux et leurs convives.
Le rocher et l’endroit d’où il s’est détaché sont toujours visibles, une agréable balade y mène depuis le village.